jeudi 14 juillet 2005

Elle remet ça !

Date retenue : 31 Juillet 2005.
Détails ici.
Et pour ceux qui ne se sentent pas pleinement rassurés par la jolie image où le Nord n'est pas en haut, voici quelques photos provenant du jouissif Google Earth :

PiqueNique zoom min

PiqueNique zoom med

PiqueNique zoom max

mercredi 13 juillet 2005

Stani Varice & les Guerriers (Houlgate, 11 Juillet 2005)

De passage à Houlgate, je rejoins un ami dans un hôtel très sympa, pour un soi-disant concert de Rock. Encore un ersatz de Punk destroy, craignais-je. En fait, ce groupe, encore peu connu, joue sur des concepts très modernes :

  • l'idiotie, en concept opposé à la bétise, dans la lignée Lars Von Trier et Jean-Yves Jouannais : leur nom impossible de ridicule, "Stani Varice & les Guerriers", leur jeu sur scène, approximation ou exagération bouffone des codes du Rock, réduits à un cirque grotesque, où le bassiste singe un slam en se fracassant au milieu du public... Tout est minutieusement overdosé pour nous plonger dans un étrange malaise où l'intention se masque derrière la crétinerie affichée, pour mieux protéger son travail de sape...
  • une conception très Free, déchainée à la limite du chaos, comme une réponse Rock aux extrêmismes Zorniens de Painkiller ; là encore, une telle dose bruitiste ne peut qu'annihiler l'entendement, et le message court-circuite les mécanismes habituels de censure mentale, ici assomés et rendus inopérants
  • des musiciens qui ne communiquent absolument pas entre eux ; plus encore qu'une simple pose tragique sur la solitude moderne, c'est plutôt une critique de la compétition qui ruine même ces petites cellules de rébellion fraternelles que sont supposées être les groupes de rock : aucun "esprit de groupe", aucun sens de la collectivité, juste des individus juxtaposés sur une scène qui luttent les uns contre les autres, tout en s'ignorant, pour faire chacun le plus de bruit possible... Miroir éprouvant, presque insoutenable, du monde du travail, dont les poisons auraient déjà contaminés leurs ennemis même !
Le public, assez peu nombreux, au demeurant, semble visiblement inapte à discerner le second degré et le travail conceptuel de ce groupe assez radical, rétro-avant-gardiste presque, et la charge monstrueuse de ce happening artistique déguisé en concert de Rock. Malheureusement, cela risque de rester le cas tant qu'ils ne feront que des tournées en province. J'espère qu'ils seront programmés rapidement à Beaubourg, c'est plus leur place.

samedi 9 juillet 2005

Paris-Carnet 24 (Restaurant-bar La Passerelle - 6 Juillet 2005)

Et si chacune de mes rencontres de ce Paris-Carnet était un morceau de musique ?
Cela pourrait donner le programme suivant :
- Pour Vrai Parisien, je serai (ou je serais ?) enclin à proposer des poèmes de Saint-John Perse, lus par Amin Maalouf, dans un environnement sonore de Kaija Saariaho, en hommage à ses billets du dimanche
- Pour Sok, qui s'intéresse à John Cage et aime les jolis titres, ce sera "Daughters of the Lonesome Isle" (et oui, c'est du piano, préparé certes, mais du piano uniquement)
- Pour Eolas, comme je n'ai pas grand-chose en hard-rock dans ma besace, je choisis "Their Law" de Prodigy ("What were dealing with here is a total lack of respect for the law")
- Pour Laure, des extraits d'un concert de Bugge Wesseltoft, accompagné de Dhafer Youssef, en attendant de se retrouver peut-être à celui de la Cité de la Musique en Septembre
- Pour Dangereuse Trilingue (avec qui j'ai aussi discuté de "poteaux roses" et de "intensive purposes"), quelques fleurs de Einstuerzende Neubauten, en version Japonaise
- Et pour Kozlika, de l'opéra bien sur, en l'occurence des passages du "Peter Grimes" de Britten.

Pour écouter le résultat :



A part ça, alors que je suis arrivé plutôt fatigué et pensant ne faire qu'un tour rapide, je n'ai finalement quitté les lieux que lors de l'envol vers les derniers métros ! Deuxième dose, et déjà accro...

samedi 2 juillet 2005

Radioblog Jazz - Printemps Eté 2005

Ca sent les vacances, certains partent crapahuter sous la pluie, d'autres s'enterrer dans des hôtels improbables...
A l'heure des apéros, des siestes et des farnientes aux bords des piscines, il faut de la musique appropriée, entre lounge et compil de bar. J'ai ajouté dans la radio Jazz une heure d'électro-Jazz, ce genre casse-gueule, exploité jusqu'au trognon, où il faut fouiller beaucoup pour trouver des disques qui valent la peine.
Et puis, pour se remettre sur le droit chemin, une autre sélection, la huitième heure, qui aligne quelques pianistes incontournables, et présente aussi quelques disques que j'ai acheté ces deux derniers mois .

Pour écouter :
(coté lounge)
ou
(coté piano)

Pour connaître la play-list : c'est ici