samedi 15 août 2009

Planning Septembre - Octobre 2009

Après ce mois épuisant d'activités (un seul concert en un mois et demi, j'ai rarement fait aussi peu !), je me prépare à partir en vacances. Tout ce repos accumulé me permettra j'espère de digérer le menu de rentrée assez copieux ...

Et ensuite, deux semaines de pause, ouf ...

samedi 8 août 2009

Comparaison (personnelle) des catalogues Deezer, Jiwa et Spotify

Une remarque qui revient souvent au sujet de Spotify, le nouveau venu dans la cour des solutions légales de streaming musical, c'est que son catalogue est plus complet que celui de ses concurrents. Est-ce vrai ?

Méthode

Cela dépend certainement des musiques écoutées par chacun.
J'ai donc décidé de comparer les trois services que j'ai jusqu'ici testés, à savoir Deezer, Jiwa, et donc Spotify, en prenant en référence :
- deux "blind lists" proposées il y a deux ans, qui se focalisaient sur les années 1987 et 1997
- et la liste des derniers disques de Jazz que j'ai achetés qui ont été produits dans les années 2008 ou 2009.

Pour les années 1987 et 1997, j'ai testé les groupes, et j'ai compté :
- 0 point si le groupe n'est pas trouvé, ou s'il ne possède aucun album
- 1 point si le groupe est présent, mais quasiment sans albums
- 2 points si le groupe est présent avec un nombre conséquent d'albums, mais pas encore suffisamment pour me satisfaire vraiment
- 3 points si le groupe est présent avec un nombre d'albums que je juge satisfaisant.

Pour les années 2008-2009, c'est plus simple :
- 0 point si l'album n'est pas présent
- 1 point si l'album est présent.

Voici les résultats.

1987


DeezerJiwaSpotify
Poesie Noire000
The Neon Judgement313
Skinny Puppy123
Numb001
Click Click002
Severed Heads000
Front Line Assembly222
Front 242222
Trisomie 21211
The Tear Garden012
Chris & Cosey002
The Cure333
Depeche Mode333
Laibach323
Simple Minds333
SPK121
Current 93023
In The Nursery010
Dead Can Dance333

1997


DeezerJiwaSpotify
Moby333
Fluke323
Chemical Brothers333
Terranova121
Roni Size333
Tosca022
Lamb332
Recoil313
Bjork333
Les Jumeaux310
The Prodigy333
Anne Clark222
Download013
Haujobb221
Autechre021
Hooverphonic222
Nuyorican Soul333

2008-09


DeezerJiwaSpotify
Aldo Romano - Just Jazz000
Alexandra Grimal - Shape - Live in the Sunset000
Anne Paceo - triphase111
Arve Henriksen - Cartography111
Bar Kokhba - Book of Angels Volume 10 : Lucifer001
Courtois Courvoisier Eskelin - As Soon As Possible000
Daniel Humair - bonus boom000
Daniel Zamir - I Believe001
Evan Parker - Boustrophedon101
Fabrizio Cassol - Pitié!000
Henri Texier Red Route Quartet - Love Songs Reflexions000
Humair Kuhn Malaby - Full Contact000
Jean Philippe Viret - Le temps qu'il faut000
Louis Moholo-Moholo - duets with Marilyn Crispell : Sibanye (we are one)001
Marilyn Masur - Elixir000
McCoy Tyner - Guitars000
Medeski Martin Wood - Book of Angels Volume 11 : Zaebos001
Michel Prandi - l'electrip vol. 2000
Patricia Barber - The Cole Porter Mix101
Secret Chief 3 - Book of Angels Volume 9 : Xaphan001
Andy Sheppard - Movements in Colour101
Emile Parisien Quartet - Original Pimpant111
Frédéric Norel - dreamseekers000
DeJohnette Patitucci and Perez - Music We Are000
Manu Codjia - Manu Codjia000
Masada Quintet - Book of Angels Volume 12 : Stolas001
Pierrick Pédron - Pedronomry111
Stephane Kerecki - Houria000
Yaron Herman - Muse111


Bilan


Faisons les comptes.
DeezerJiwaSpotify
1987262837
1997373838
2008-098514
717189

Pour la musique que j'écoute, il y a donc bien un avantage chez Spotify, mais plus faible que ce que j'aurais cru. La lisibilité de leur interface, le faible nombre de doublons d'albums, le rangement par ordre chronologique à peu près respecté, sont des points forts qui donnent tant l'impression de mieux s'y retrouver qu'il semble que bien plus d'albums sont présents ; de fait, les deux raisons se combinent (base plus remplie ; recherche plus facile) pour que l'expérience Spotify soit beaucoup plus agréable que chez Jiwa ou Deezer ...

vendredi 7 août 2009

Paris-Carnet 73 (L'Assassin, 5 Août 2009)

citrons

Un compte-rendu de Paris-Carnet, quelle drôle d'idée ? Il fut un temps où la section dédiée se remplissait de mots et d'images. Ils sont aujourd'hui bien plus rares.
D'abord, il ne s'y passe pas grand-chose de nouveau, à ces Paris-Carnets. Des gens papotent, mangent, boivent, racontent beaucoup de bêtises d'où surgissent épisodiquement des choses intelligentes ou spirituelles. Raconter cela devient rapidement répétitif. Des nouveaux venus peuvent, éblouis ou dégoutés, renouveler l'exercice de style. Mais eux-mêmes se font rares.
C'est le deuxième phénomène. A force de se retrouver un peu toujours les mêmes mois après mois, ce n'est plus guère une rencontre de blogueurs, mais un rendez-vous de personnes qui se sont connus à l'origine parce qu'ils tenaient un blogue. "Paris-Carnet" n'est quasiment jamais une prolongation de ce qui se dit dans les blogues des uns ou des autres, si ce n'est par la marge, pour féliciter d'un billet particulièrement bien écrit, ou remercier d'un commentaire particulièrement pertinent. Ces rencontres "dans la vraie vie" s'inscrivent en parallèle des blogues, et certains sujets restent totalement cantonnés d'un seul coté de la barrière. Tel couple qui s'affiche sans problème n'en dit presque rien, ou de manière cachée, dans leurs blogues respectifs. Tel qui exposera ses problèmes sentimentaux ou psychiatriques à longueur de page n'en dira rien en tête à tête. Et c'est très bien comme ça. Comme dit VS à propos des journaux d'écrivains, "plus quelqu'un se dévoile, plus il me paraît naturel de se montrer discret." Avec les blogues, cette discrétion doit s'appliquer dans les deux sens. Il y a des sujets qui, purgés par le blogue, restent trop douloureux ou difficiles à affronter dans une rencontre publique, et il y a des choses qui se passent "dans la vraie vie" qu'on ne veut pas forcément voir imprimées dans un blogue.
Cela complique donc encore l'exercice du compte-rendu de Paris-Carnet. Comme ceux qui ne veulent pas qu'on les prenne en photo, pour raisons personnelles ou professionnelles, il y en a donc aussi qui ne veulent pas que soient conservées en dur sur la toile les confessions plus ou moins contrôlées d'un soir, les dérapages plus ou moins alcoolisés, ou des mouvements d'humeur momentanés qui, mal rapportés par un tiers, peuvent faire mal.

On peut tout mettre en anonyme et en cryptique. Mais alors, pour dire quoi, et à qui ? Se servir de ce prétexte pour ne pas laisser à vide ce mois d'août, est-ce une motivation suffisante ? Peut-être bien ...

Alors, que dire.
Dans une réunion moins publique, peut-être aurais-je pu répondre de manière moins superficielle. Pas sure que cette réponse eut plu. Difficile équilibre entre honnêteté et tact. Jouer à reconstruire le dialogue en en explorant les possibles variations et dérives ne me permet guère, cela dit, d'aboutir à une quelconque conclusion révolutionnaire. Je suis suffisamment réaliste pour cela, merci.