dimanche 30 janvier 2011

Henri Texier - Brain Danse Quintet (Le Triton - 27 Janvier 2011)

Depuis quelques années, Henri Texier multiplie le nom de ses formations tout en gardant toujours un peu les mêmes musiciens. Ce "Brain Danse Quintet" est le "Nord-Sud Quintet", renommé à l'occasion de ce concert donné dans le cadre du Brain Festival, pour la recherche sur les maladies neuro-dégénératives. Ce quintet est en fait le "Red Route Quartet", augmenté de Francesco Bearzatti (le leader du Tinissima Quartet vu il y a deux jours). Ce "Red Route Quartet" s'est lui-même parfois appelé "Strada Quartet", puisqu'il s'agit du fameux Strada Sextet, privé de Corneloup et de Kornazov.

Bref, nous avons Christophe Marguet à la batterie, moins explosif que parfois, plus concentré, mais toujours impressionnant, capable de mettre le feu même avec des mailloches. Henri Texier ne se mettra guère en avant, dirigeant de l'arrière, s'offrant de petits moments à l'archer, un grand pour jouer, et un petit utilisé en instrument percussif sur les cordes. Manu Codjia est toujours aussi versatile, sons liquides ici, brulants là, et nous offre un solo de transformation sonore électronique extraordinaire d'inventivité ("Tormentoso"), avant un morceau très très rock ("Mucho Calor"). Les deux souffleurs, Sébastien Texier et Francesco Bearzatti, jouent plus sur le parallèle que sur le complément, partant tous deux sur la clarinette, ou tous deux sur le saxophone. Ils n'échangent guère les lignes, comme saxo et trompette peuvent le faire. Fidèles à la manière de faire chez Texier, ils prennent les solos l'un après l'autre, déployant leurs idées sur de larges périodes de temps.

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Le concert présente essentiellement les morceaux du disque "Canto Negro" (vendu en avant-première lors du concert). Texier a puisé dans son inspiration africaine, oscille entre énergie et tristesse (magnifique "Sueno Canto" final). Quelques pépites plus anciennes ("Sacrifice") complètent le programme.
Tout cela donne de l'excellent Jazz, même si on pourrait rêver de plus de surprises, mais c'est le défaut d'avoir vu souvent ce groupuscule de musiciens, le sentiment de leur prestation devient "excellent, comme d'habitude".

brain danse quintet

Ailleurs: Ptilou, Emmanuelle Vial

Crispell - Tinissima (Salle Jean Vilar - 25 Janvier 2011)

Première visite de cette salle d'Arcueil, qui est en fait une salle de cinéma reconvertie.

Marilyn Crispell - Solo

Courbée au-dessus du clavier, visage caché par les cheveux, elle ne communique guère avec le public, se concentrant sur sa musique. En séquences d'une dizaine de minutes séparées par de courts silences, celle-ci propose un mélange de trois matières : de l'abstraction pointilliste, recherche de rythmes, jeu avec le silence ; des cavalcades où les deux mains se pourchassent d'un bout à l'autre du clavier, parfois en phases, parfois en opposition, mais plus en joyeuse jubilation qu'en frénésie furieuse ; des mélodies presque romantiques, à l'accompagnement bien classique.
C'est cette dernière part qui me plait le moins, tant ces mélodies, qui concluent presque chaque séquence, ne parviennent pas à m'émouvoir. Par contre, l'intensité du matériau énergique est une excellente surprise, je pensais que Marilyn Crispell avait plus ou moins abandonné ce terrain-là en passant de la période "Braxton" à la période "ECM".
Mais la répétitivité des séquences, qui proposent donc toutes les mêmes ingrédients dans des proportions variables, finit par lasser, et me déçoit un peu. Heureusement, le dernier bis, une mélodie cette fois bien plus émouvante (peut-être écrite elle et non improvisée ?), conclut sur une note parfaite.

marilyn crispell

Tinissima Quartet - Tina Modotti Suite

J'avais vu ce quartet présenter il y a deux mois leur deuxième album sur Malcolm X. Ce soir, ils reviennent sur le premier, qui les avait baptisé, consacré à Tina Modotti, dont des photographies, superbes, sont projetées au-dessus du groupe.

tinissima quartet tinissima quartet

Le groupe me fait bien meilleure impression ce soir. Danilo Gallo, qui n'est plus malade, alterne entre le son trafiqué et facilement agressif de la guitare basse électrique, et celui plus dynamique et chaud de la contrebasse. Zeno De Rossi n'a plus à jouer disco, époque évoquée oblige, et propose une couche rythmique qui me convient mieux.
Giovanni Falzone reste sobre en effets vocaux, se cantonnant presque à sa trompette. Et Francesco Bearzatti alterne toujours entre clarinette et saxophone alto. Mais entre eux deux, l'entente et les échanges sont plus féconds, peut-être parce qu'ils connaissent mieux ces chansons avec lesquelles ils tournent depuis bien plus de temps. Leurs duels en courtes phrases échangées sont vifs et aventureux, et on sent qu'un grand plaisir les anime tous.
Du coup, le gimmick "Masada italien" fonctionne mieux, surtout quand Bearzatti stridule dans le bec détaché de sa clarinette en aigus modulés !
Ils aiment soigner leurs fins de concert. Cette fois, c'est le poème funèbre de Pablo Neruda qui défile, sur une musique plus lourde, bel hommage.

tinissima quartet

Ailleurs: Citizen Jazz, JazzMagazine
Spotify: Tinissima n'y est pas, mais Crispell si, dont voici deux disques en solo, For Coltrane qui date de 1993, et Vignettes de 2008.

jeudi 20 janvier 2011

Ea Sola - Air Lines (Théâtre des Abbesses - 19 Janvier 2011)

"C'est une performance plus qu'un 'spectacle'" avertit le livret. De fait, Ea Sola se présente par les roles de "conception, scénographie, images vidéo, lumière et interprétation", liste qui ne contient ni danse ni chorégraphie.

La représentation peut être découpée en deux parties. La première est la plus intéressante. La scénographie y tient un rôle important. Des ventilateurs soulèvent des films plastiques en vagues impétueuses, et s'opposent à l'avancée de Ea Sola, qui littéralement doit lutter contre vents et marées, et tente de rejoindre un mât où flotte un drapeau prometteur de repos peut-être, qu'elle change à plusieurs reprises, Europe, USA, Chine, tous décorés d'étoiles.
Sur l'écran de fond de scène défilent des noms d'autres pays, d'autres drapeaux. Ainsi que des extraits d'un documentaire sur les réfugiés martyrs du golfe d'Aden. Sur lesquels elle tire avec une carabine à ventouses, je ne sais pas très bien pourquoi ...
Elle disparait par moments sous les flots tumultueux, s'offre au vent, s'effondre mais se redresse.

La deuxième partie présente un peu plus de danse. Mais il y a un hiatus gênant entre la violence de ce qu'elle veut évoquer, les réfugiés chassés d'un pays à l'autre ("qui crève de colère, lui devenu hors la loi, devenu terroriste", rien que ça !), et la douceur des mouvements et des poses, qui fonctionnent pour offrir un apaisement, mais sans qu'il y ait eu avant assez de rage ou de révolte.

ea sola - air lines

dimanche 16 janvier 2011

Joëlle Léandre, Vincent Courtois (Le Triton - 14 Janvier 2010)

Une contrebasse et un violoncelle en duo, ce n'est pas si fréquent. Cette rencontre a lieu dans le cadre des "60 flammes" de Joëlle Léandre, une série de 60 concerts organisée pour fêter ses 60 ans.

léandre courtois

C'est la première fois que ces deux-là sont sur scène ensemble, et comme elle est arrivée fort tard, il n'y a eu presque aucune préparation. Mais elle a suffisamment de bagage en improvisation, et lui en adaptation tout-terrain, pour pouvoir se lancer ainsi, et nous proposer de la fort bonne musique.
Question énergie, c'est elle qui conduit. Un flux presque sans pauses de magma harmonique, d'embrasements rythmiques, où flottent des mélodies, qu'il capte, exprime, accompagne. Ils font bien attention à ne pas se marcher sur les pieds, cherchant le complément et non l'imitation, même si les échos plus tard, reprise d'une idée, d'une sonorité, d'un type de jeu, sont autorisés. Il trouve peu à peu plus de place, et elle lui laisse peu à peu plus la parole, même si on ne peut pas parler d'équilibre (mais échange, oui ! Elle n'est ni dictatoriale, ni réfractaire à l'écoute, juste particulièrement débordante de musique, et très habituée aux improvisations en tous genres).


vincent courtois joëlle léandre

Le concert s'organise en séquences d'une vingtaine de minutes, plus ou moins conclue par un épisode où Léandre se met à chanter, psalmodie de prêtresse chamanique, parodie de chant funèbre interminable d'une héroïne d'opéra dramatique (avec jeu de scène impressionnant, maladie, chute, effondrement, agonie, puis résurrection lente), ou encore scat délirant sur des mots et des syllabes ("salopiauds, tout ça").

Il y aura beaucoup plus d'archet que je ne pensais a priori, parfois utilisé à l'envers, bois frottant les cordes ; des passages en percussions, ou utilisant des parties inhabituelles des instruments, la pique, les attaches des cordes, etc. ; Courtois utilisera un moment deux archets ; mais globalement, frotter les cordes avec le crin (qui en sera bien fatigué !) et pinçant les cordes de l'autre main restera le mode privilégié. Cela suffira à parfois faire entendre un instrument comme électrifié (par un jeu tout en double corde), parfois proche d'une vielle (en sons crissants et répétitifs). Le tout avec beaucoup d'humour, d'énergie, et de plaisir.

A la fin, Courtois commence à démonter son violoncelle, jouant sans la pique (résonance plus grave !), puis détachant une corde, laissant tomber une clé. Après ça, c'est sur, il n'y aura pas de bis supplémentaire !

Spotify: Joëlle Léandre – Live In Israel, Vincent Courtois + Ze Jam Afane – L'homme Avion, Jean-Pierre et Marie Mouhaud – Départ (un disque mêlant improvisations contemporaines, et pièces baroques pour viole de gambe et basse continue)
Ailleurs: un set de photos sous Flickr

samedi 15 janvier 2011

Stravinski Poppe (Cité de la Musique - 12 Janvier 2010)

Igor Stravinski - Octuor


Le livret cite un extrait d'article écrit par Stravinski en 1924 :
Mon Octuor est un objet musical. [...] Mon Octuor n'est pas une oeuvre faisant appel à "l'émotion", mais une composition musicale fondée sur des éléments musicaux qui se suffisent à eux-mêmes.

L'humour léger est-il une émotion, ou un élément musical ? Il abonde dans cette pièce, qui varie les atmosphères, marche débonnaire, fanfare de cirque aux truculences tranquilles, dialogues impromptus, comme improvisés, tout ça vif et charmant, interprété bien sur impeccablement par l'EIC dirigé par Mälkki.

Enno Poppe - Markt

A l'EIC s'adjoint l'Orchestre du Conservatoire de Paris. A la première écoute de Poppe, je l'avais identifié comme compositeur à suivre. Mais j'en suis plutôt déçu, il me semble. De cette pièce, j'aime le concept, un zoom en trois étapes dans une structure relationnelle qui apparaît chaotique à prime abord (bribes de cellules musicales hachées et fragmentées), puis où l'on distingue des rapports et des lignes (la partie la plus intéressante, entre mystères et explications claires), puis où tout devient compréhensible. Cette dernière partie, la plus longue, devient malheureusement ennuyeuse rapidement, avec une mélodie inlassablement répétée de pupitre en pupitre, et des percussions en fond sonore brouillant les tempi et agressant l'orchestre sans originalité. Un gros bof.

Igor Stravinski - Le sacre du Printemps

Susanna Mälkki connait parfaitement les limites de la grande salle de la Cité de la Musique, ce qui lui permet de contenir juste comme il faut la potentielle puissance destructrice du grand orchestre étalé devant elle, qui ne tenant pas sur la scène est disposé à même niveau que le public. Elle maintient aussi une tenue rythmique parfaite. La fougue des jeunes musiciens encadrés par les vétérans de l'EIC fait le reste : une interprétation pleine d'énergie mais pas trop, qui pétille de détails, sans que jamais la ligne générale ne soit oubliée, et qui coule de source d'un bout à l'autre.

Ailleurs: ConcertoNet
Spotify: Esa-Pekka Salonen – Stravinsky: Pulcinella; Ragtime; Renard; Octet (pour le Sacre, vous connaissez déjà, je remets le lien vers une reconstitution de la soirée de création)

jeudi 13 janvier 2011

Michel Portal Sextet (Salle Pleyel - 9 Janvier 2011)

Le Sextet profite de la vaste scène de la salle Pleyel pour se déployer largement, le guitariste Lionel Loueke d'un coté, le pianiste Bojan Z de l'autre, le contrebassiste Scott Colley et le batteur Jack DeJohnette un peu en arrière, et le centre occupé par le trompettiste Ambrose Akinmusire et le clarinettiste (et parfois saxophoniste, pas de bandonéon ce soir) Michel Portal.

michel portal sextet

Ca commence par la guitare de Loueke, son sec, proche de la kora, puis rythme de bouche, et DeJohnette vient compléter la frise percussive joyeuse et subtile. Assez rapidement, après le chorus d'ensemble, certains des joueurs se taisent, et on a droit à un beau trio piano-batterie-contrebasse. Il y aura plus tard un magnifique duo clarinette-guitare. Et des solos, bien sur. Les talents sont suffisamment nombreux sur cette scène pour que de multiples configurations soient possibles, et elles seront bien exploitées.
Je ne sais pas pourquoi, le jeu de Jack DeJohnette ce soir ne me fait ni chaud ni froid, ses solos me semblent peu inspirés, je ne ressens aucun frisson particulier à l'écouter. Il fournit une couche rythmique sans défaut, mais sans mystère à mon goût.
Je trouve plus de plaisir dans les solos de Scott Colley (profond, indéracinable), c'est dire !
Bojan Z reste discret, en soutien le plus souvent, au piano plus qu'aux claviers électroniques, et en accords plus qu'en clusters, loin de ses explorations jazz-rock dans son propre groupe. On peut constater qu'il a gardé la même classe absolue quand il s'agit de plus prendre la parole, même dans ce registre plus africain que balkan.
Afrique invoquée entre autre par le guitariste Lionel Loueke, lui aussi par moment très discret, puis balançant entre sonorités électriques disons classiques et d'autres beaucoup plus sèches et percussives.
Et à coté du maitre d'oeuvre Michel Portal, toujours lyrique, généreux, jonglant entre les différentes hanches, la révélation du soir est le trompettiste Ambrose Akinmusire, étincelant, un peu crispé lors du premier solo, comme frustré de ne pas parvenir à souffler les notes aigües qu'il semble chercher, puis bien relâché, présence scénique sobre, et jeu lumineux, évident, enthousiasmant.
Comme je suis au milieu du troisième rang, très proche de la scène donc, les deux souffleurs mangent un peu le son du pianiste et du guitariste. L'écoute sur ArteLiveWeb me donne du coup des impressions assez différentes de celles ressenties le soir même !

Après le bis initial normal, les musiciens poussent Portal sur scène puis l'y abandonnent, et il se soumet à l'exercice du solo, un classique vues les réactions de la salle, et absolument magnifique.

michel portal

Ailleurs: Klariscope, Native-Dancer

Spotify: Michel Portal – Bailador, Ambrose Akinmusire – Prelude ... To Cora, Lionel Loueke – Mwaliko

mardi 11 janvier 2011

Les Dissonances - Musique soviétique (Cité de la Musique - 7 Janvier 2011)

De nouveau, un colis suspect ligne 5 provoque un début de concert dans une salle un peu vide, qui sera bien comblée dès l'ouverture des portes à la fin du premier morceau.

Valentin Silvestrov - Quatuor à cordes n°1

Etrange pièce, comme hors du temps. Du temps historique, d'abord, avec cette mélodie pleinement tonale qui dérape, part dans le chuchotement bruitiste, puis repart, hésite entre les époques, difficile à dater. Ecrite en 1974, elle ne se place guère dans un courant musical, creuse son propre style. Hors du temps narratif, également. Lenteur presque imperturbable, quelque-chose de statique, de contemplatif, même quand le rythme accélère, c'est dans une retenue tendant vers l'abstrait, avec des structures originales, des doublons de duos, les violons ne faisant que ponctuer un assez envoutant duo alto-violoncelle, par exemple. Une belle découverte.

Dmitri Chostakovitch - Symphonie de chambre op. 110a

Finalement, il est préférable de lui donner ce titre, plutôt que dire qu'il s'agit de la transcription pour orchestre à cordes du quatuor n°8. Parce que le visage est largement différent. Moins poignant (à la limite du soutenable, tant la dose de désespoir est forte dans ce quatuor !), et plus de matière symphonique, où on reconnait plus aisément les citations, qu'elles viennent des symphonies de Chostakovitch lui-même, ou d'autres compositeurs. Le DSCH omniprésent digère tout cela, et unifie le propos, en autoportrait écrit comme une épitaphe. Mais cette transformation orchestrale fonctionne moins bien sur les passages lents, où les coups d'archets à l'unisson strident sonnent inutilement spectaculaires, quand le texte est au dénuement et à l'introspection mortifère. Intéressant, mais moins essentiel que la version originale.

Alfred Schnittke - Concerto grosso n°1

Piano aux aigus préparés et jouant une mélodie métallisée et aux graves laissés naturels et ponctuant en percussions résonnantes, puis les cordes se réveillent peu à peu, et surgissent les deux violons solistes. Cette fois, David Grimal est debout, accompagné de Hans Peter Hofmann, qui au milieu de la toccata casse une corde. Grimal plaisante avec le public pendant que Hofmann répare à toute vitesse. Je retrouve dans ce concerto l'humour grinçant de Schnittke, mais l'ensemble ne m'emballe pas, sans que je sache si c'est la mise en place par les Dissonances qui manquerait de précision, ou si c'est la musique qui serait encore trop timide dans ses audaces, qui propose par exemple une course-poursuite haletante entre les deux violons finalement assez classique, mais l'encombre de dérives plus avant-gardistes sans parvenir à une cohérence. D'autres concertos grossos (le cinquième par exemple) m'auront autrement accroché et transporté.

Spotify : Rosamunde Quartett – Silvestrov: Leggiero, Pesante, Constantine Orbelian – Chostakovitch : Chamber Symphony / Schnittke : Piano Concerto, Chamber Orchestra of Europe & Heinrich Schiff – Schnittke: Concerto grosso No.1

samedi 1 janvier 2011

Planning Janvier - Février 2011

Un programme pas trop chargé, qui me permettra j'espère de retourner au Triton (par exemple : 14/01, 27/01, 03/02, 10/02 ...).

Cinéma 2010

C'est clair, je tourne désormais à peine au-dessus des 30 films par an, loin des 50 et plus d'il y a quelques années (73 en 2003, fichtre !).

Tetro ; A Serious Man ; Le Refuge ; Sherlock Holmes ; Le Guerrier silencieux + ; Shutter Island + ; The Ghost-Writer ; Soul Kitchen + ; Alice au Pays des Merveilles - ; Les Invités de mon père ; Mammuth ; Iron Man 2 - ; Life During Wartime + ; Kick-Ass + ; Dans ses yeux - ; L'Agence tous risques ; Tournée ; Toy Story 3 + ; Inception ; Un poison violent ; Poetry + ; Salt - ; Des hommes et des dieux ; The Town ; Moi, moche et méchant - ; Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu ; The Social Network + ; Au fond des bois + ; Biutiful ; Potiche ; Le Nom des gens +