dimanche 4 mars 2018

Dusapin, Bartok (Philharmonie de Paris - 18 Février 2018)

Pascal Dusapin - Morning in Long Island

Alors que j'aime beaucoup ses "Solos pour orchestre", ce "concert n°1 pour grand orchestre", écrit ensuite, me semble beaucoup plus plat. Pendant près d'une demi-heure, il n'y a que des micro-variations sur une seule couleur, diaphane, et un climat, froid ; quand quelque-chose se passe, ça ne dure pas, et on retombe dans le climat de départ ; et quand le dernier mouvement enfin s'agite, c'est pour du sous-Bernstein, où le "swing" ne se retrouve malheureusement que dans le titre. Bref, de la musique pénible.

Béla Bartok - Le Château de Barbe-Bleue

Pas de prologue ? C'est mauvais signe ... De fait, l'Orchestre philharmonique de Strasbourg dirigé par Marko Letonja ne variera guère de couleurs d'une porte à l'autre, sauf à la cinquième, avec orgue que j'entends cette fois d'en face, et cuivres spatialisés qui éclatent dans mon dos, pourquoi pas, mais est-ce vraiment dans la partition ? Comme les voix de Nina Stemme et Falk Struckmann ne m'ont ni l'une ni l'autre transcendé, j'ai juste suivi avec plaisir la partition, mais sans émotion particulière.
Cela dit, c'est toujours agréable d'entendre le Mandarin Merveilleux et le Château de Barbe-Bleue à 8 jours d'intervalle, même si aucun de ces deux concerts ne sera inoubliable ...

barbe-bleue

Aucun commentaire: