dimanche 4 mars 2018

Le Mandarin (Philharmonie de Paris - 10 Février 2018)

Qigang Chen- Wu Xing (Les Cinq Elements)

Ecrite pour "alla breve", cette oeuvre enchaîne cinq moments dédiés chacun à un des éléments de la doctrine chinoise : l'eau, le bois, le feu, la terre, et le métal. J'aime beaucoup les effets de voilures successivement levées de l'eau, les couleurs du métal, et j'aime bien la sorte de statisme du feu. Mais l'ensemble fait un peu "métaboles" (c'est sans doute lié au cahier des charges de "alla breve", cela dit ...).

Qigang Chen- Reflets d'un temps disparu

Ce concerto pour violoncelle commence de façon intéressante, avec un Gauthier Capuçon très intense dans les différents effets sonores requis par son instrument, et des climats qui ne sont pas sans évoquer le "Tout un monde lointain" de Dutilleux. Le problème, c'est que plus on avance, plus les choses se posent, les mélodies s'affirment, la structure se stabilise, et l'ennui s'installe. Quand la lourde machinerie de musique de film s'impose vers la fin, j'ai déjà décroché depuis un bon moment.

Béla Bartok - Le Mandarin merveilleux

Bon, ce n'est que la version courte, mais l'Orchestre de Paris, dirigé par Hannu Lintu, en donne une version bien plaisante, acide comme il faut.

Reflet d'un temps disparu

Spotify : Qigang Chen - Iris dévoilée, Reflets d'un temps disparu, Wu Xing.

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